La place de Furstenberg

La place de Furstenberg est réputée pour être l’une des plus charmantes places de Paris.  Eugène Delacroix choisit de s’y ‘installer de 1857 jusqu’à  sa mort le 13 août 1863, pour se rapprocher de l’église Saint-Sulpice dont il avait été chargé, dès 1847, de décorer une chapelle.

La place se trouve  dans le  6éme arrondissement de Paris dans le quartier de Saint-Germain-des-prés. Voisine de l’abbaye , elle porte le nom du cardinal  Guillaume-Egon de Furstenberg (1629-1704)   nommé abbé de Saint-Germain-des-Prés en 1697.

Portrait de Guillaume-Egon de Furstenberg par Nicolas II de Larmessin.

Sur la place Furstenberg, le musée Delacroix occupe une partie de l’appartement, où l’artiste  finit ses jours, ainsi que son atelier qui s’ouvre sur un jardin privatif.

L’atelier de Delacroix vue du jardin.

Atelier, musée, demeure, ce lieu témoigne des grandes œuvres du peintre et offre une collection stupéfiante d’objets, d’autographes et de dessins qui livrent la véritable vie de l’homme qui fut membre de l’Académie des beaux-arts dès 1857.

La chambre de Delacroix.

L’oeuvre emblématique de Delacroix : « la liberté guidant le peuple » au musée du louvre.

C’est également au numéro 6 de la place Furstenberg , à l’étage supérieur de  l’appartement de  Delacroix, que ce trouvait  jusqu’en  janvier 1866, l’atelier de Claude Monet et de Frédéric Bazille. C’est dans cet atelier, représenté par Bazille,  que Monet peignit son célèbre déjeuner sur l’herbe.

L’Atelier de la rue Furstenberg de Claude Monet et Frédéric Bazille.

Le déjeuner sur l’herbe de Claude Monet.

En 1865, Claude Monet commença à peindre son propre Déjeuner sur l’herbe (de) en réponse à celui de Manet. Toutefois, cet immense tableau (4,6 par plus de 6 m) est demeuré incomplet. Il représente une scène plus socialement acceptable de récréation bourgeoise (on remarque Camille Monet et Frédéric Bazille), mais puisqu’il s’agit d’une démonstration d’un nouveau style que l’on appellera plus tard « impressionniste », l’accent est plus sur les effets de lumière que sur le sujet comme tel. Le jeu subtil d’ombre et de lumière démontre les avantages de la peinture pleinairiste et contraste avec la lumière d’atelier peu naturelle de Manet. Après que la peinture monumentale eut été endommagée par l’humidité, Monet l’a découpée en trois. Les sections de gauche et du centre sont maintenant au musée d’Orsay, mais la troisième est perdue. Une étude complète pour le tableau est à Moscou, au musée des beaux-arts Pouchkine.

La placette est plantée de quatre paulownias, un arbre d’ornement originaire de Chine et de Corée   ………..

...  ces arbres, au printemps, lui confèrent un aspect particulièrement romantique,

qu’accentue l’éclairage nocturne d’un lampadaire à cinq globes.

L’on dit que cette placette serait l’endroit idéal pour y donner ses rendez-vous galants :  l’on y connaîtrait  que des bonnes fortunes !!!.

 

 

 

9 réflexions sur « La place de Furstenberg »

  1. Ping : Research Point: Historic and Contemporary artist’s series of landscape artwork. | rosefineart

      • i y a aussi le dejeuner sur l’herbe d’Edouard Manet Le Déjeuner sur l’herbe est un tableau d’Édouard Manet achevé en 1863, d’abord intitulé Le Bain, puis La Partie carrée.

        • Merci La vie en bleu
          : En 1865, Claude Monet commença à peindre son propre Déjeuner sur l’herbe (de) en réponse à celui de Manet. Toutefois, cet immense tableau (4,6 par plus de 6 m) est demeuré incomplet. Il représente une scène plus socialement acceptable de récréation bourgeoise (on remarque Camille Monet et Frédéric Bazille), mais puisqu’il s’agit d’une démonstration d’un nouveau style que l’on appellera plus tard « impressionniste », l’accent est plus sur les effets de lumière que sur le sujet comme tel. Le jeu subtil d’ombre et de lumière démontre les avantages de la peinture pleinairiste et contraste avec la lumière d’atelier peu naturelle de Manet. Après que la peinture monumentale eut été endommagée par l’humidité, Monet l’a découpée en trois. Les sections de gauche et du centre sont maintenant au musée d’Orsay, mais la troisième est perdue. Une étude complète pour le tableau est à Moscou, au musée des beaux-arts Pouchkine.

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