Bastille, la colonne de Juillet

Le roi Louis-Philippe ordonna par décret du 13/12/1830 la construction d’un monument à la mémoire de la Révolution de juillet 1830. Les Trois Glorieuses

(autre nom de ces journées révolutionnaires) avaient chassé Charles X du trône dans l’idée d’instaurer une république, mais aboutirent à l’institution d’une monarchie parlementaire.

Louis Philippe (1773-1850) par Chassevent Gustave-Adolphe.

Les combats de la rue Rohan lors des 3 glorieuses (27,28 et 29 juillet 1830) par ,H.Lecomte au musée Carnavalet.  

Charles X (1773-1836) par Baron François Gérard – Musée Carnavalet

En 1831, le roi opta pour un monument en forme de colonne érigé sur la place de la Bastille. La colonne en bronze, commencé en 1833 par l’architecte Alavoine et achevée par son collaborateur Duc, mesure 50 mètres de haut.

J. A. Alavoine, architecte, né à Paris le 4 janv. 1778, mort dans la même ville le 15 nov. 1834. Dessiné d’après nature et gravé par son camarade Hyacinthe Langlois.

Le sculpteur Barye réalisa pour le soubassement des Coqs et un haut-relief de Lion marchant (signe du lion du 23 juillet au 22 août).

Antoine-Louis Barye daguerreotype par Felix Nadar, 1856

A l’intérieur du socle, une galerie donne accès aux caveaux où furent déposés les restes des victimes de Juillet 1830; plus tard on y déposa aussi les victimes de la Révolution de 1848.

Le caveau des révolutionnaires de 1830, sous la colonne de Juillet. Crédit : Didier Plowy (centre des Monuments nationaux)

Pour couronner la colonne, le roi choisit « Le génie de la liberté » sculpture dont Auguste Dumont avait exécuté le modèle en plâtre à demi-grandeur (musée de Semur-en-Auxois).

Portrait d’Augustin Dumont (1829) par Auguste-Hyacinthe Debay.

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