Le Fouquet’s

En 1899, Louis Fouquet s’installe au 99 avenue des Champs-Elysées, en rachetant un estaminet de cochers situé à l’angle de l’avenue George V. A  l’instar de Maxime Gaillard lequel a anglicisé son prénom en créant le restaurant Maxim’s, Louis Fouquet ajoute un « s » pour baptiser son débit de boisson.

L’ auteur compositeur interprète canadien, Daniel Lavoie,  nous accompagne avec son titre …… Fouquet’s.

En 1990 Jack Lang  sauve le Fouquet’s  d’un rachat par des financiers, désireux de transformer ce haut lieu parisien en galerie marchande, en l’inscrivant  à l’inventaire des Monuments historiques.

 

Les années 30 sont marquées par l’avènement du cinéma parlant et l’arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs qui contribueront à la renommée du Fouquet’s :  parmi eux, Raimu, Marlène Dietrich, Fernandel, Clouzot, Guitry…

Les artistes font du Fouquet’s  leur lieu de prédilection.

C’est au cours d’un déjeuner au Fouquet’s que Jean Gabin engagera Michèle Morgan pour  Quai des Brumes.

 

Raimu en fït son bureau.

 

Le Fouquet’s  est célèbre pour abriter une fête chaque année avant la cérémonie des   Césars.

Le déjeuner des nommés, dans cette « brasserie populaire » (dixit un ancien ministre) sur les Champs-Elysées, est la première marche pour les artistes du  cinéma français en route pour la gloire.

L’Académie des Césars remet un « diplôme » encadré – sans préjuger de l’issue de la compétition.

Voici quelques lauréats distingués, au Fouquet’s,  pour les Césars de février 2012 :

Denis Podalydès, pressenti pour le César du Meilleur acteur 2012  avec  « La Conquête ».

 

Omar Sy,  pour le César du Meilleur acteur 2012  avec  « Intouchables ».

 

Meilleur actrice ARIANE ASCARIDE dans « Les neiges du Kilimandjaro ».

 

Michaël Lonsdale obtint son premier césar en 2011, à l’âge de 80 ans, en tant que meilleur second rôle masculin pour Des hommes et des dieux.

 

En quittant le Fouquet’s, chacun repart avec un petit livret Nommé pour un César, mode d’emploi. Les règles d’usage en quelques pages pour se préparer à la cérémonie à venir.

Encore quelques semaines pendant lesquelles tous les espoirs de remporter une fameuse statuette signée César sont encore possibles.

 

 

C’est au Fouquet’s que Nicolas Sarkozy fête sa victoire à l’élection présidentielle du 6 mai 2007. Cette réception, symbolise le caractère bling-bling de la première partie du mandat du nouveau président de la République.

 

 

Lina Renault : <Le Fouquet’s m’appartient>.

Lina Renault, une ancienne maraîchère  bourguignonne, revendique (avec ses deux frères) des droits sur le restaurant Le Fouquet’s.

Ses droits dit-elle sont fondés sur un héritage remontant à la comtesse Octavie de Coëtlogon. La dite comtesse, décédée en 1865 sans enfant, avait légué une partie de sa fortune à un cousin germain, Joseph-Paul Mauprivez. Celui ci, oncle de la grand-mère de Lina Renault, lui avait transmis son héritage.

Depuis le décès de sa mère en 1958, Lina Renault âgée de 73 ans,  a rassemblé les documents et obtenu du tribunal de grande instance de Créteil en 1978, puis de la cour d’appel de Paris en 1992, et du premier bureau des hypothèques de Paris en décembre 2006, la reconnaissance du legs.

Toutefois en juin 2008, la justice revenant sur sa décision d’il y a deux ans, a donné tort aux trois retraités.

Les Renault disposeraient de « nouveaux documents » attestant qu’ils sont bien propriétaires du bâtiment comptent poursuivre leur action.

 

Fouquet’s.

Je t’ai vue talkin au Fouquet’s,
Ta tasse de thé et tes baskets.
Je t’ai vue talkin ou Fouquet’s.
T’avais si peur d’avoir le hoquet’s

Que tu buvais ton thé à l’assiette
Et tu gênais les plans
Du beau beau mec
Qui te promettait plein
De beaux becs,
De baisers beaux.

Je t’ai vue partir du Fouquet’s.
T’avais mal attaché tes baskets.
Je vous ai vus partir du Fouquet’s
Et t’avais quand même pris Le hoquet’s.

Avec ta petite jupe de majorette
Tu confirmais les plans
Du beau beau mec
Qui te parlait si bien
De beaux becs,
De baisers beaux.

Je t’ai vue monter
Dans une grande berline de nuit.
T’avais suivi,
T’avais dit oui oui oui.
T’avais disparue
Dons une grande berline de nuit.
T’avais dit oui,
Des baisers beaux,
Des baisers beaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 réflexion sur « Le Fouquet’s »

  1. Je suis ravie d’avoir voyagé grâce à vous dans l’histoire de ce lieu qui fait la part belle aux artistes et symbolise un certain art de vivre parisien. Gastronomie et culture vont particulièrement bien ensemble… Merci pour ce très agréable moment. Cendrine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.