C’est en 1925 que Jane Pierly enregistre son grand succès « Mon Paris » chez Pathé.
Cette chanson nostalgique du Paris d’autrefois (déjà !) est l’oeuvre de Lucien Boyer pour les paroles et de Jean Boyer et Vincent Scotto pour la musique.
Onze années plus tard, en 1936, la grande Fréhel enregistrera « Où est-il donc ? » qui traite du même thème.
« Mon Paris » ou « Ah! qu’il était beau mon village » crée par Jane Pierly fut enregistrée par Emma Liébel, Alibert, Perchicot, André Dassary, Joséphine Baker, Maurice Chevalier …………
Jeanne Pauline Poggionovo naît à Paris le 8 août 1887 dans le IXe arr, elle débute sa carrière artistique, sous le nom de Jane Pierly, dans les années 1910.
Chanteuse de music-hall, elle participe également à quelques opérettes de style classique. Elle joue également dans quelques films muets.
Sa carrière terminée, elle fonde une école le « Club privé de la chanson » d’où sortiront une pléiade d’artistes comme Roche et Aznavour; Henri Crolla, futur guitariste de Yves Montand ou encore Francis Blanche.
Jane Pierly, à la « Fête des 3 gardes » au Trocadéro le 28 avril 1916
Jane est la soeur aînée de Pierrette Madd de son vraie nom Paulette Poggionovo née à Charenton-le-Pont le 9 août 1893.
Artiste comme sa soeur Jane, Pierrette Madd obtient des rôles importants dans des pièces de théâtre et participe à quelques films muets.
Pierrette Madd dans le Vicomte de Bragelonne.
Jane Pierly (à gauche) et sa soeur Pierrette Madd pour la publicité du célèbre Savon Cadum.
Jeanne décède à Sens le 7 avril 1977, sa soeur Paulette à Cannes le 22 août 1967.
MON PARIS
Sur le parvis de Notre-Dame
Un vieillard disait, tout attendri :
Paris, vous l´appelez Paname,
Mais de mon temps, Paris c´était Paris!
Traverser l´eau c´était un long voyage
Nous n´avions pas de métro ni d´autocars
Paris semblait un grand village
Qu´on était bien sur les boulevards.
Ah! Qu´il était beau mon village,
Mon Paris, notre Paris
On n´y parlait qu´un seul langage,
Ça suffisait pour être compris!
Les amoureux n´allaient pas
Se cacher dans les cinémas,
Ayant certes beaucoup mieux que ça :
Y s´bécottaient sur un banc
Et les moineaux gentiment
Sur les branches en faisaient autant!
Ah! Qu´il était beau mon village,
Mon Paris, notre Paris!
Les femmes portaient des dentelles
Et surtout d´adorables froufrous,
Et quand on marchait derrière elles
Fallait deviner ce qu´il y avait par dessous!
Elles ne montraient que le bout de leurs bottines
Mais aussitôt qu´y se mettait à pleuvoir
Elles se retroussaient les coquines…
Pour la pluie, non… pour se faire voir!
Ah! Qu´il était beau mon village,
Mon Paris, notre Paris
On n´y parlait qu´un seul langage,
Ça suffisait pour être compris!
On y dansait la polka,
La valse et la mazurka.
C´était peut-être un peu bêta!
Mais la danseuse et le danseur
Y mettaient tant de candeur,
Que c´était peut-être le vrai bonheur…
Ah! Qu´il était beau mon village,
Mon Paris, notre Paris!
Bonsoir Gérard,
L’âme de Paris rayonne dans les mots de ces chansons et dans la passion qui vous anime. Paris est vraiment un monde à part, dans sa culture musicale et ce formidable creuset d’artistes qui ont laissé ou non (hélas) leur nom à la postérité…
Les images défilent devant mes yeux lorsque je vous lis.
Quant aux photographies, elles sont magnifiques et le temps ne les a certainement pas altérées.
Merci, de tout coeur, pour votre mail auquel je répondrai avec grand plaisir. Gros bisous et mes amitiés à votre épouse.
Cendrine
Bonsoir Gérard, aimantée par ces chants de Paris qui résonnent sans faiblir au fil de nos pas je viens vous souhaiter une bonne fête!
Le jour étant propice à la célébration des « Gérard », je vous adresse mes plus amicales pensées et je vous envoie de grosses bises!
Excellente soirée
Cendrine
merci beaucoup Cendrine, ça fait vraiment plaisir ! je découvre avec retard votre commentaire car j’étais en corse depuis un mois, sans liaison internet.
merci pour votre gentillesse
gérard